Marrakech, y vivre ou simplement y passer des vacances

Faut-il encore présenter la « Ville Rouge » ?

Une ancienne ville impériale au passé mouvementé

Marrakech a été la première des villes impériales marocaines. Elle a d’ailleurs donné son nom au pays.

Un peu abandonnée après le départ des sultans Mérinides vers Fès, elle renaît au XVII° siècle avec des Sâadiens, elle resta prospère, à cause de la richesse agricole de la région et de la proximité de la ville avec Essaouira, porte commerciale vers les pays étrangers. On y trouve un artisanat de grande qualité, notamment dans le domaine du cuir : le maroquin était, au début, une peau travaillée à Marrakech !

Au début du XX° siècle, une partie de sa population est hostile aux étrangers. L’assassinat du Docteur Mauchamps est un des événements qui ont permis l’intervention de la France et l'instauration du protectorat.

Les choses ont bien changé depuis !

La capitale du tourisme marocain

Elle a une image de ville de loisirs, de luxe aussi, avec les riads et la jet-set qui s’y presse pour des événements comme le Festival International du Film. Une des capitales du golf au Maroc, avec les nombreux parcours situés dans la Palmeraie, la Marrakech du XXI° siècle n’a plus rien à voir avec celle qu’Elias Canetti décrivait dans « Les Voix de Marrakech« . Elle y a très clairement perdu en « authenticité », mais elle y a gagné en richesse, et son patrimoine a été préservé grâce au tourisme.

Faire le choix de s’installer à Marrakech, pour un européen, c’est faire celui de travailler dans le tourisme ou dans l’immobilier (ou dans les services annexes).

La ville ne possède pas d’autre industrie ou activité importante. La crise du tourisme a rendu les choses difficiles, et plus encore la crise du coronavirus. Marrakech peine à retrouver son niveau d’activité, les chaleurs record de l'été 2022 vont sans doute se reproduire l’année prochaine.

Quand le touriste n’est pas là, Jemaa Fna se tait et Marrakech devient une ville vide et un peu triste à cause de cela. Mais il reste ses environs, superbes dès que l’on s’éloigne de quelques kilomètres.

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Marrakech est sous le double coup d'une fermeture des restaurants à 23h et d'une interdiction de circuler en direction des autres villes. Si le fleuron touristique échappe au couvre-feu, il reste compliqué de s'y rendre.

Marrakech est la ville aux "nuits rouges", connue pour ses excès. Comme autrefois Tanger, qui est plus discrète, elle est le haut lieu de fêtes où la morale Islamique n'a pas sa place. Comme celles de Saint-Laurent et Bergé à Majorelle.

Vivre au Maroc, c'est bien, mais encore faut-il gagner sa vie (sauf si on est retraité ou expat envoyé par sa boîte). Mais attention, voici la liste des quatre idées d'activité à mettre à la poubelle dès qu'elles font surface. Pour certaines "ça eu marché" mais c'est trop tard, pour d'autres ça n'a jamais marché, voilà pourquoi.

Le Palais de la Bahia est un des monuments les plus visités de Marrakech. Les boiseries peintes et minutieusement ouvragées qui ornent l'intérieur répondent aux moucharabiehs et aux portes peintes qui donnent sur les cours intérieures.