E-commerce au Maroc, la gageure impossible ?

L’e-commerce au Maroc, au moins jusqu’à la crise du coronavirus, peine à décoller. L’augmentation des transactions en ligne est liée au paiement des factures de type Maroc Télécom, eau, électricité, voire aux impôts et à la vignette.

Mais le véritable e-commerce souffre de beaucoup de problèmes, autant du côté des vendeurs que des acheteurs.

Du côté des vendeurs, même les plus importants, la logistique peine à suivre, les problèmes sont mal gérés, les défauts de livraison fréquents.

Du côté des acheteurs, le paiement se fait quasiment systématiquement à la livraison, par manque de confiance dans les vendeurs. Mais cela leur permet aussi de refuser à la dernière minute une commande, puisqu’il suffit de ne pas la payer.

Les coûts logistiques restent élevés, surtout en dehors des grandes villes.

Peut-être que le besoin de commander en ligne pendant le confinement va faire changer les choses ? Pas réellement, car les vendeurs n’étaient pas prêts pour mettre en place un réel e-commerce.

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Une des caractéristiques de l'e-commerce marocain, c'est le faible taux de paiement par carte de crédit, alors qu'il est obligatoire chez Uber. Une grosse faiblesse

Lancer un e-commerce au Maroc, une activité très difficile, qui conduit souvent à l'échec. Entre les difficultés logistiques, le contrôle des changes et les habitudes d'achat des marocains, réussir à gagner sa vie en vendant en ligne est un gros défi.