(J’espère que c’est le dernier article que je vous ferai avant 2027 sur les élections françaises, qu’il n’y aura pas d’annulations et que nos représentants pourront enfin faire leur métier au lieu d’être en campagne).
Le résultat du premier tour, avec la très grande avance de Karim Ben Cheikh, qui avait dépassé les 50%, laissait peu de doutes sur le résultat final.
La question principale était finalement de voir le score que ferait Samira Djouadi, son adversaire « Ensemble« .
Globalement, le recours au vote électronique a été encore plus important au second tour qu’au premier, avec 460.00 votants par internet au lieu de 410.000 (pour l’ensemble des Français de l’étranger). Il faut dire que le portail avait fonctionné avec moins de problèmes d’indisponibilité qu’au premier tour, pendant une heure environ.
La surprise n’est donc pas la victoire de Karim Ben Cheikh, mais son score. Un score qui rappelle certaines élections parisiennes, au temps des Tibéri.
Ré-élu avec plus de 74% des votes, Karim Ben Cheikh pulvérise les records
Un des plus haut pourcentages parmi les députés élus dimanche
- Si on met de côté les députés régionalistes, dans les DOM-TOM, seuls 14 députés sur 577 ont dépassé les 70%.
- Olivier Serva, avec 77,6% a été élu dans une commune sans candidat Ensemble ou NFP.
- Auréllien Le Coq, le successeur d’Aurélien Quatennens, améliore le score de ce dernier d’environ 10 points,face à une candidate RN avec 75,5%.
- Olivier Falorni, très enraciné dans la circonscription (souvenez-vous de l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler en 2012) était lui aussi opposé à une candidate RN atteint 74,8%.
Comme Karim Ben Cheikh qui est donc le député avec le plus haut score face à une candidate non extrémiste, de la majorité présidentielle.
Une grosse mobilisation des électeurs
La 9° a toujours voté à gauche.
Mais le plus haut score de son député était celui de Karim Ben Cheikh en 2023, avec 67,65% mais une très faible participation (à peine un peu plus de 10%).
De Pouria Amirshahi à Karim Ben Cheikh en passant par M'jid El Guerrab, le nombre de voix obtenues au second tour variait entre 6.000 (pour M’jid El Guerrab) et 10.000 électeurs., et un taux de participation entre 10% et 20%
Dimanche, avec un taux de participation de 28,5% (34,5% au Maroc) Karim Ben Cheikh a réuni 26.271 voix, soit 74,7% des électeurs.
L’augmentation de ses électeurs est plus que proportionnelle à l’augmentation de la participation.
Même nos deux circonscriptions traditionnellement « à droite » l’ont placé en tête !

Comment expliquer ce score dans une circonscription sans enjeu de blocage du RN ?
A mon avis – mais je peux me tromper – par trois raisons
- les électeurs de la 9° sont attachés à Karim Ben Cheikh, qui a mené une campagne très active en soulignant ses réalisations dans un contexte difficile (puisqu’il son élection a été invalidée et qu’il a dû refaire campagne, pendant ce temps là il ne pouvait pas travailler)
- globalement, derrière ce vote « extrémiste », un vote de rejet de la (dorénavant ex-) majorité présidentielle, dans un pays plus souvent en froid qu’autre chose avec la France
- et un parachutage raté.
Samira Djouadi, le parachute qui se met en chandelle
Je ne sais pas ce qui s’est passé, si c’est Caroline Traverse qui a décidé de ne pas se représenter, ou si « on » a décidé de ne pas lui donner l’investiture. Mais le choix de Samira Djouadi a été tardif, puisqu’elle n’est apparue sur la liste des candidats « Ensemble » que très tard après les autres, le dimanche à 17 heures marocaines, soit juste à la dernière limite pour le dépôt des candidatures.
Il semble que changer de candidate « de droite » à chaque élection soit devenu une tradition dans la 9° circonscription : l’UMP Khadija Doukali, seule « armatrice » de pêche au Maroc, décédée en 2013, puis Leila Aïchi, mise en cause pour ses sympathies pour le Polisario, puis Elisabeth Moreno semble-t-il torpillée par l’Élysée (sa propre majorité) et donc Caroline Traverse, Sa:ira Djouadi n’a pas convaincu, moins que toutes les candidates précédentes.
Je m’étais déjà étonnée de l’investiture de cette parisienne, investie dans la politique de la ville et des banlieues, donc a priori sans aucune connaissance / expérience de nos problématiques de Français de l’étranger. Et je me demandais comment elle pourrait concilier ses fonctions très « métropolitaines » de déléguée générale de la fondation TF1 avec un mandat dans la 9°. D’autant plus que sa suppléante était tout aussi éloignée de nous.
Une campagne sans réel contenu
Il faut être honnête : quand on ne connait pas du tout sa circonscription, quand on est experte sur des thématiques qui n’ont rien à voir, démarrer une campagne dans ces conditions et dans le très court délai imposé par le calendrier est extrêmement difficile. Mais quand on prend un job, on essaye de le faire bien.
Sa profession de foi, rédigée à la hâte, en 24 heures, ne parle absolument pas de la 9° ; après une page entière de laïus sur la situation générale en France, les seules mesures qu’elle propose sont « hexagonales ». Comparons ce qu’elle propose avec les préoccupations des Français de l’étranger :
Samira Djouadi | Préoccupations « locales » |
pouvoir d’achat, avec la baisse de la facture d’électricité, prime défiscalisée pour ceux qui travaillent, revalorisation des retraites | La facture d’électricité, celle de la Lydec ? La prime défiscalisée pour ceux qui travaillent à l’étranger ou pour les quelques expats en détachement ? Pour les retraites, on aurait pu penser à accélérer les délais de liquidation des retraites internationales (en général plus de 18 mois) |
santé : doublement du nombre de médecins formés | Ici, on a un rendez-vous avec un spécialiste en 15 jours ; par contre on s’inquiète des coûts de la CFE. |
épargne : sérieux budgétaire, etc | |
sécurité : lutte contre l’immigration illégale, reprise en main par l’état des mineurs non accompagnés | C’est un sujet très sensible au Maghreb, avec la fermeture des visas et le bras de fer de la macronie justement sur ce sujet |
enfants / éducation : formation des professeurs, interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans | Ici, on s’inquiète essentiellement des coûts importants de l’école française |
république : défense de la laïcité en sanctionnant tous ceux qui placent les lois de la religion au-dessus de celles de la République | L’application de la laïcité « à la française » est un problème pour beaucoup de gens ici, le tribunal marocain vient de condamner un lycée français parce qu’il refusait d’accepter une élève portant le voile ; un nombre non négligeables de Français, bi-nationaux ou pas, sont venus ici pour pouvoir vivre leur Islam plus tranquillement. |
Après, ses seuls mails sont des propositions de réunion par zoom, où,en gros, elle demande qu’on lui apporte des idées. Zoom est une solution parmi d’autres, mais s’il n’y a pas de retour plus général, ça ne touche qu’un tout petit nombre de personnes.
A l’exception de deux d’entre eux, dont je vous livre quelques extraits :
Vous me connaissez pour mon sérieux et mon dévouement, et c’est avec cette même énergie que j’ai accepté cette mission.
(Non, justement, personne ne la connaissait, et c’était son problème. Affirmer le contraire n’y change rien)
Dans ces temps où les extrêmes menacent, je vous appelle à ne pas laisser cette belle circonscription entre les mains de ceux qui ne sauront pas la gouverner avec bienveillance et inclusivité.
(Je me permets de rappeler que ceux qui gouvernent notre circonscription sont les différents gouvernements des pays dans lesquels nous vivons)
Et rien, aucune proposition concrète.
Mail de Samira Djouadi du 28 juin 2024Des attaques ad hominem pour remplacer le manque de propositions
Le mail de fin de campagne est beaucoup plus dérangeant.
Et pourtant, je suis intimement convaincue que la raison peut l’emporter le 7 juillet prochain, loin du marasme assuré par le Rassemblement national et du chaos promis par le nouveau Front populaire.
(Le problème, c’est qu’ici, on considère que l’attitude du gouvernement de la France est plutôt « raciste light » et que, si on a des réserves vis-à-vis de LFI, on ne les a pas vis-à-vis du Nouveau Front Populaire : mauvais argument)
L’heure est grave et requiert notre intégrité, sincérité et transparence, des qualités que vous ne retrouverez pas chez mon adversaire, Karim Ben Cheïkh..
(On peut ne pas être d’accord avec un adversaire, mais l’accuser de manque d’intégrité, dans le cas de Karim Ben Cheikh, c’est gratuit)
au cours de ces deux dernières années, qu’a fait M. Ben Cheïkh ? Rien ou presque
(si, il a arrêté de siéger pendant plusieurs mois, et fait campagne. L’argument est bizarre de la part d’une personne qui a prouvé qu’elle ne connaissait rien à la circonscription)
Pour sauver sa place, M. Ben Cheïkh choisit de s’allier avec la France insoumise, porté par un « Nouveau Front populaire » qui n’est autre qu’une « NUPES II »
(Là encore une attaque maladroite vis-à-vis de quelqu’un qui est engagé à gauche et qui fait effectivement « Front », sans être LFI. Et qui est totalement contreproductive vis-à-vis d’un député sortant, élu deux fois, justement sous l’étiquette Nupes)
Ils restent ambigus sur la question de l’antisémitisme
(ce qui, dans le cas de Karim Ben Cheikh, est totalement faux ; de plus Samira Djouadi semble ne pas avoir percuté qu’ici, on se soucie plus de Gaza que de l’antisémitisme)
Mail de Samira Djouadi du 1° juillet 2024Je ne résiste pas à vous citer un peu le dernier mail de Karim Ben Cheikh, qui m’a bien fait rire :
Je félicite Mme Samira Djouadi, candidate du camp macroniste, pour sa qualification au second tour avec 15,7% des suffrages exprimés. Je voudrais dire néanmoins que les accusations farfelues et les anathèmes n’ont pas permis à son camp de convaincre, ni en 2022 ni en 2023.
Mail de Samira Djouadi du 1° juillet 2024En résumé, pour lutter contre un candidat qui a un bilan, il faut avoir des propositions, et Samira Djouadi n’en avait pas.
Le « silence qui tue » sur le Sahara Occidental
Enfin, Samira Djaoudi a eu le grand tort de ne pas s’exprimer clairement sur le Sahara Occidental. Bien sûr, tenue par la politique valse-hésitation de « son » président, il lui était difficile de s’engager. Mais elle pouvait faire mieux et, au moins, mentionner la proposition d’autonomie. Elle est restée dans une vague référence à une position onusienne, sans même se dire que si Jordan Bardella lui-même avait parlé de la marocanité du Sahara, c’est que c’était important.
Le « débat qui tue » Une colère sans explications ?
Le débat du 5 juillet sur H24info.ma, qui l’oppose à Olivier Deau, le représentant de Karim Ben Cheikh, concentre tous ces problèmes. Y compris l’erreur de débattre avec le représentant…
Globalement, tout le long de l’émission, Olivier Deau a montré une meilleure connaissance de la circonscription. Par exemple, quand Samira Djouadi explique le faible taux de participation par le fait que que les électeurs ne se sentent pas représentés et n’ont pas, hélas, la culture du vote, elle oublie que le taux de participation est le même en moyenne dans les 10 autres circonscriptions, où les électeurs sont représentés par sa majorité.
Elle confirme aussi sa vision hexagonale « on est quand même guidés d’abord par ce qui se passe dans l’hexagone » (ce qui n’est pas totalement faux, bien sûr, juste pas très pertinent ici). Elle parle de colère vis à vis de la montée du Front de Gauche, donc de colère vis-à-vis des choix des électeurs de sa circonscription…
La tirade des attaques ad hominem commence à 3:08 « se faire duper, démagogie profonde, etc »
A la question « cela fait combien de personnes (électeurs) elle répond « un peu plus de 110.000 » alors que nous sommes à 130.000 électeurs. Un très gros « peu », d’autant plus que si on rajoute les moins de 18 ans, on arrive à peu près à 170.000, auxquels il faut rajouter des dizaines de milliers de Français non inscrits sur les registres consulaires (sans doute plus nombreux au Maroc que dans les autres pays). Et alors qu’Olivier Deau explique parfaitement les problèmes qui conduisent à ne pas voter (je les connais, je les ai vécus) elle explique que tout ça est très théorique, et qu’elle, elle va donner la bonne réponse.
Ce sont des bi-nationaux qui sont en colère. S’ils sont venus au Maroc (j’ai beaucoup d’amis, et un ophtalmo… non pardon) qui sont venus s’installer MALGRE MOI (11:25) c’est parce qu’ils n’ont pas eu ce qu’ils voulaient, en particulier en termes d’éducation pour leurs propres enfants […] ils montent leur petite boîte d’entrepreneurs et ils n’arrivent pas à monter en échelle, donc ils reviennent dans le pays d’origine de leurs parents pour créer cette activité, LIMITE je dirais bravo […] c’est l’héritage française (sic) qui a formé ces JEUNES DES QUARTIERS que moi j’ai côtoyé pendant 35 ans […] et ils ne se sentent pas représentés.
Le « malgré moi » est choquant : en gros, la personne qui veut nous représenter considère que ce n’est pas une bonne chose de s’installer au Maroc. Que l’école est meilleure ici (mais elle oublie à quel point elle est chère). Le « Limite » aussi est choquant : en gros, elle ne peut pas s’empêcher de féliciter un entrepreneur, mais vraiment à la limite. Et surtout, elle montre à quel point elle perçoit les Français de la circonscription comme des jeunes des quartiers…
Fils et petit-fils de colons, expats ayant posé leurs valises, grand bourgeois bi-nationaux ayant fréquenté la mission, cadre et étudiants du supérieur revenant au Maroc, non, la majorité des Français de la 9° ne sont pas d’anciens jeunes des quartiers.
On continue :
14:09 J’avais demandé les chiffres des élections, elles sont à peu près toutes au même niveau […] je suis choquée, on a des Français qui s’installent, alors oui on a une petite partie des Français, les profs, je peux en parler très clairement, j’ai un mari qui est enseignant et aujourd’hui il est proviseur donc je sais pour qui il vote mais tous ces gens là n’ont pas la culture du vote, il faut responsabiliser tous ces Français, les initier à cette culture du vote […] Oui vous êtes installés là mais à un moment vos enfants vont faire le chemin inverse et retourner vers l’hexagone […] demain c’est dans l’hexagone que vos enfants iront, quelle France vous voulez pour vos enfants
Après les jeunes des quartiers, il y a donc tous les Français qui ne sont pas des professeurs et qui n’ont pas la culture du vote, qu’il faut éduquer.
Je me permet de signaler que :
- les profs ici sont en grande majorité des contrats locaux, anecdotique, que dirait elle si son mari était directeur de clinique ?
- si les Français qui arrivent ici à l’âge adulte (ce qui est quand même la majorité) n’ont pas la culture du vote, c’est qu’il ne l’ont pas eue en France
- que si beaucoup de Marocains, Français du Maroc et Franco-Marocains envoient effectivement leurs enfants faire des études supérieures à l’étranger, ils sont nombreux à revenir au Maroc, à la fois par choix et à cause des lois sur l’immigration, votées en partie par son gouvernement
- enfin, comme Olivier Deau le rappelle qu’indépendamment du retour en France, il y a tout le service « France » aux expatriés
Je passerai sur le débat sur la représentation du RN au Maroc, où les trois intervenants sont restés dans une vision simpliste que je ne partage pas.
L’idée que je me fais et je pense qu’elle est très juste, sinon ce serait un problème psychologique, je pense que ces Français qui sont venus s’installer au Maroc […] tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas vivre leur retraite en France. […] Donc ici [avec 800 euros] ils vivent dans de très bonnes conditions.
Ceci en réponse au vote RN, majoritaire à Marrakech et Agadir. Eh bien non, avec 800 euros / mois, on ne vit pas « très bien » à Marrakech.
Quand Olivier Deau rappelle qu’une bonne partie de la colère est liée à la baisse des services consulaires (comme par exemple la fermeture des services notariaux) elle répond « mais ce n’est pas cela (oh si) et puis s’il vous plait n’instrumentalisez pas les bi-nationalités (le rapport ?) et elle finit en expliquant que les citoyens sont en colère contre le député sortant …on en a eu la preuve Dimanche !
A 23:07 on repart sur les attaques ad hominem, « mensonges », elle lui reproche de n’avoir eu que 10 amendements de votés sur les 202 proposés (ce qui est tristement normal quand on est député de l’opposition..)
D’ailleurs H24 ne s’y est pas trompé :
Le présentateur, en fin d’émission, se permet de dire « il nous reste une minute, vous pouvez l’utiliser à crier ou à alors vous pouvez l’utiliser à nous dire… » finit par la remercier « de nous avoir amenés dans une autre dimension ».
C’est un peu facile, certes, et je me suis abstenue d’écrire cet article avant le vote. Le problème n’est pas ses opinions politiques, mais le fait d’être parachutée sans rien connaître à sa circonscription, d’expliquer qu’il faut voter pour elle puisqu’on est en colère contre ce que son gouvernement a fait, et de remplacer le concret par des cris et des invectives.
Si la droite veut arriver un jour à faire le grand chelem chez les Français de l’étranger, il faudra arriver à choisir une bonne candidate !
Le reste des circonscriptions de l’étranger
Pour finir, justement, sur l’ensemble des circonscriptions, les dix autres ont été gagnées par ensemble, y compris la 8° qui n’a pas renouvelé le mandat de Meyer Habib. Les quatre autres candidats NFP qui étaient arrivés en tête au premier tour n’ont pas réussi à passer la barre des 50%

Néanmoins, dans la troisième et surtout dans la quatrième circonscription, l’écart de voix est extrêmement faible (800 et 349 voix respectivement) qu’un recours en annulation a de fortes chances d’être accepté, étant donné les difficultés de vote par internet. Heureusement pas pour nous !
Un recours a déjà été déposé contre la franco-marocaine Amélia Lakrafi élue dans la 10° par un certain Jacques Mechelany qui se réjouit de l’arrivée du RN.
L’Arrogance de Marcon, l’amateurisme de ses Gouvernements, ses dépenses extravagantes, le dédain de ses énarques et de gens comme Hidalgo par rapport au peuple ont finalement permis à l’extrême Droite d’arriver au pouvoir !!! Et c’est une bonne chose ! Il est temps de réformer
— jacques Mechelany (@mechelany) June 9, 2024
Je vous donne donc rendez-vous sur ce sujet en 2027 !
En savoir plus
- Entretien. Législatives françaises: la position timide de Samira Djouadi, candidate de Macron pour la 9ème circonscription, sur la question du Sahara
- "Samira Djouadi a préféré s’en tenir à une pure langue de bois et à des propos pour le moins évasifs". Tout ce que nous apprendrons –façon de parler– est que le président Macron devait se rendre au Maroc «avec de bonnes idées pour mettre en application les choses»
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