Centre commercial du sud, Ksar Es Souk devient Er Rachidia pour rendre hommage au prince Moulay Rachid.
Er-rachidia, la capitale de la région du Ziz et Tafilalt
Er-Rachidia, la capitale d’une région de transition
Entre montagne et désert, entre les vallées du Haut-Atlas, Imilchil et Aït Hani, et les sables du Sahara, Merzouga, Rissani…. Er-Rachidia, anciennement Ksar-Essouk (que l’on peut traduire par « le fort du marché »), est aujourd’hui une des ces villes administratives calmes et anodines dont les plans ont été faits par les français. Grandes rues bien larges, immeubles bas en béton peint en ocre rose, il y a peu à Er-Rachidia même pour retenir le touriste.
Le saviez-vous ? Ksar-Es-Souk a été renommée Er-Rachidia, la ville de Rachid, en 1975, en hommage à Moulay Rachid, le jeune frère du roi actuel, né en 1970.
Néanmoins, dès qu’on s’éloigne un peu de la ville, il y a beaucoup à voir, et notamment des ksars de toute beauté.
A voir à Errachidia
Le principal d’entre eux, le ksar Meski, situé en face de la source bleue, est très ancien, puisqu’il fut fondé au Moyen Age, à l’époque de la dynastie des almohades. Construit sur une colline rocheuse qui lui permettait de dominer la vallée, il est le seul ksar de la région à utiliser la pierre comme matériau de construction, en plus de la terre.
La source bleue elle même, une résurgence du Draa, est un endroit très agréable en basse saison. Un hammam, construit par la légion étrangère, une grande piscine, et un vaste camping ombragé par les palmiers. A l’extrémité du camping, quelques tentes berbères. En pleine saison, la source bleue est très fréquentée, peut être un peu trop.
Météo et climat d’Er-Rachidia
Le climat de la région est semi-désertique. Soumis à la fois aux influences chaudes du désert, et à la froidure qui vient des montagnes, souvent enneigées une partie de l’hiver, les températures à Er-Rachidia peuvent varier entre plus de 40° l’été, et – 5° au plus bas de l’hiver ! Les précipitations sont rares, et irrégulières, ce qui peut donner lieu à des inondations parfois violentes. Des barrages, sur le Ziz et le Gheris, tentent de réguler l’eau qui vient à la fois des pluies et de la fonte des neiges, et de la distribuer régulièrement pour l’irrigation.