Daniel Galvan, qui qu'il soit, aura réussi à ébranler le Maroc. Les manifestations contre sa libération, qui ponctuent la fin de Ramadan 2013, sont réprimées avec dureté, ce que les Marocains ne comprennent pas.
L'affaire Daniel Galvan, entre barbouzes et pieds nickelés
En 2013, ce qu’on appelle l’affaire Daniel Galvan secoue durablement le Maroc.
L’octroi d’une grâce royale à ce pédophile reconnu et condamné à trente ans de prison ne passe pas.
Entre les explications embarrassées et (parfois) contradictoires des différents services espagnols et marocains, une bio qui part en lambeaux devant les investigations journalistiques et les déclarations intempestives de Mustapha Ramid qui parle « d’intérêt national », la seule chose qui est certaine, c’est que ce n’est pas clair.
La rue manifeste avec colère, la police réprime avec dureté de simples citoyens qui ne font que crier leur indignation, le Roi, dont l’image souffre du scandale, est en colère et limogera des responsables…
Finalement Daniel Galvan sera rattrapé en Espagne. Le pays refuse de l’extrader, mais lui fait purger sa peine dans une prison locale. Certainement dans de meilleures conditions qu’au Maroc, et pour moins longtemps qu’au Maroc, étant donné la loi espagnole qui interdit d’incarcérer une personne de plus de soixante-dix ans, dès lors qu’il a purgé les 2/3 de sa peine.
Une coquille ou une erreur de syntaxe ? Vous pouvez sélectionner le texte et appuyer sur Ctrl+Enter pour nous envoyer un message. Nous vous en remercions ! Si ce billet vous a intéressé, vous pouvez peut-être aussi laisser un commentaire. Nous sommes ravis d'échanger avec vous !
Plus on creuse pour savoir qui est réellement Daniel Galvan, plus sa bio semble fausse et anormale. Professeur émérite ou Irakien du parti Baas repenti contre impunité ? Un scénario bien pourri qui rappelle, à la température près, celui de Millenium
Daniel Galvan est désormais un nom connu partout dans le monde, celui d'un pédophile condamné à trente ans de prison et malencontreusement gracié suite à un enchainement de conneries administratives.