La tente se dit ⴰⵅⴰⵎ en tamazight classique (Atlas central) et ⵜⴰⵅⴰⵎⵜ (takhamt, au féminin) chez les Aït Yafelman (la confédération de l’est, qui inclut, par exemple, les Aït Moghad de Goulmima).
La grande tente des nomades est faite en laine, de chèvre ou de dromadaire, sur plusieurs saisons le plus souvent. D’abord parce qu’il faut beaucoup de laine, et il faut aussi du temps. Les métiers sont assez étroits, et ce sont de longues bandes qui sont tissées, et ensuite cousues côte à côte.
Les « gens de la tente », c’est la cellule familiale.

Les murs sont fait soit dans la même laine, soit en coton fin et tissé serré, blanc.
On utilise parfois aussi, pour les campements fixes, des tapis, plus hermétiques au vent, mais beaucoup plus lourds.
Quand il pleut, la laine se dilate et le toit devient assez rapidement hermétique. La tente mouillée est plus lourde et plus fragile, et parfois, il vaut mieux la démonter que risquer de la perdre.
De la même façon, quand il y a une tempête de sable, la tente souffre beaucoup, mais c’est un abri précieux.
Le plus beau, c’est de voir la nuit les étoiles, à travers le toit de laine.
En arabe, la tente se dit khayma ou khaïma
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Un commentaire
Je suis etudiant du fraçais et maitanant je ne regarde pas Paris comme destine pour voyager … je regarde MAROC…
Je l’ai connue pour un cyber ami du Tinghir et je sens que cette web est une forme du voyager encore etant dans ma maison…